Elder Wand
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Feuille Sorcier
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 | Sujet: Second Grimmoire  Dim 9 Déc - 13:48 | |
| Journal intime de Josh Graham, 11 ans, Serdaigle. SEPTEMBER THE FIRST 2008 Enfin nous y arrivons, nous sommes tous ensemble, réunis pour surmonter cet épreuve. Nous, les premières années, sommes debout devant tout les élèves des années supérieures répartis en quatre grandes tablées appartenant à chaque maison.. Face à nous, se trouvent les professeurs de Poudlard.
Le discours du directeur, que j’attends avec impatience ne va pas tarder à commencer, il attend cependant que ses élèves se calment. Les plus récalcitrants sont les Serpentards, je me retourne rapidement, voir le visage de tous ces adolescents réfractaires à l’autorité.
Après une courte attente, le silence se fait. Je suis, bien entendu, au premier rang, écoutant attentivement chaque mot du directeur, chacune de ses intelligentes paroles sont enregistrées par mon esprit. J’observe, toujours aussi sérieusement, le début de la répartition. A ce moment là, on se rend facilement compte de la différence de tempérament des premières années, certains sont livides, inquiets au plus haut point, d’autres simplement excités, deux trois sont même en train de pleurer devant les regards moquant des Serpentard.
Mon tour s’annonce, j’entends mon nom. Je n’ai qu’un seul souhait et il est évident : « Serdaigle .»
J’approche, et tous devient flou. Je sens malgré moi le souffle du Choixpeau. C’est exactement comme on me l’avait prédit.
« Josh Graham ; … Serdaigle ! »
Ouf. Je soupire de soulagement, souris amicalement aux élèves de ma maison et me dirige d’une façon que je veux assurée vers mes nouveaux camarades de travail.
Journal intime de Calvin Scott, 15 ans, Serpentard. SEPTEMBER THE FIRST 2008 Comme chaque année, un raz de marée de mioches inonde le hall de Poudlard. Tous ces salles gosses aboient, se chamaillent, ou même pleurent. Ce spectacle me révulse. Je hais ces mioches. Comme chaque année, nous nous retrouvons à la table des Serpentard, insultant ces nouveaux tout excités, tandis qu’eux attendent, inquiets, leur passage sous le Choixpeau.
Le directeur demande le silence. Nous l’ignorons puis finissons par nous taire. Il entame son éternel discours de début d’année ; je l’écoute d’une oreille distraite, plutôt occupé à triturer ma baguette en essayant de planter une fourchette dans la main d’une gamine de Gryffondor à la voix tonitruante. Le personnel de Poudlard s’occupe maintenant de la répartition, chose toujours de plus en plus ennuyante au fil des années.
« Josh Graham ; … Serdaigle ! »
Ahlala… Encore un de ces foutus intellos qui va passer ses journées à glander dans la bibliothèque… J’observe un peu le nabot : il s’avance dans pas hésitant vers la table des Serdaigle qui l’accueillent à bras ouverts en poussant des petits cris. Pitoyable… Pendant ce temps, un nouveau Serpentard vient rejoindre nos bancs. Nous nous contentons de l’applaudir, réservés. Pas moyen de faire aussi pitié que ces Serdy !
Journal intime de Leïla O’Mailley, 13 ans, Gryffondor. SEPTEMBER THE FIRST 2008 Notre table est, comme tous les ans, accueillante pour les nouveaux premières années qui la rejoignent. C’est la deuxième fois que j’assiste à la cérémonie des Répartitions sans y être moi-même acteur et je suis contente à l’idée de pouvoir mettre à l’aise les plus jeunes comme les anciens Gryffondors l’avaient fait pour moi.
Le discours du Directeur, identique à celui des années précédentes commence. L’ennui commence lui aussi à s’immiscer dans ma tête que je tourne discrètement, essayant de me passer le temps en regardant les autres élèves.
Les Serpentards sont toujours là, derrière nous, leur mauvais regard pointé sur tous le reste de Poudlard.
Un seul semble pourtant occupé à autre chose que discuter, manger, se moquer ou effrayer les nouveaux. Il semble happé par une toute autre distraction.
Il prépare un mauvais coup, ça se lit sur son visage. Soudain et brusquement, sa baguette s’agite, ses lèvres murmurent quelque chose.
Je ne suis pas rassurée, ce garçon ose lancer un sortilège alors que nous sommes en pleine cérémonie, il doit vraiment avoir de mauvaises intentions. Soudain, sa fourchette s’élève, et telle une flèche, traverse l’allée nous séparant.
J’ai comprit. Je suis une des rares Gryffondors qui n’est pas complètement attentif ou occupé par le discours ou mes amis. Je suis la cible de cette fourchette et de ce mauvais garçon aux grands airs. A mon tour, je lève ma baguette discrètement sur mes genoux et arrête dans sa course le petit objet d’argent à l’aide d’un contre sortilège appris en deuxième année.. Le couvert tombe sur le sol en émettant un petit bruit couvert par la voix du Choixpeau. J’accorde au Serpentard un sourire de victoire que je veux ironique et me retourne, essayant de me concentrer sur les premières années.
Décidément, ces satanés Serpys, on ne les changera jamais !
Journal intime de Caitlyn Rose, 16 ans, Poufsouffle. SEPTEMBER THE FIRST 2008 Je me revois, inquiète et maladroite, attendre avec impatience le verdict du Choixpeau. Papa et maman étant des moldus, personne n’avait pu m’expliquer le bon déroulement de la cérémonie de répartition… Certains racontaient qu’il y aurait des épreuves, comme battre des dragons, des trolls ou des strangulos. Je ne savais mais pas ce que c’était !
Finalement, on m’avait appellé, assise sur un tabouret et mis un chapeau de sorciers bien trop grand sur ma tête. Cet étrange objets m’avait murmuré des mots à l’oreille que je n’avais pas très bien compris… Jusqu’au moment où il a crié d’une voix exaltée « POUFSOUFFLE » ! Des dizaines et des dizaines de sorciers habillés en jaune et noir m’avait acclamée. J’étais fière…
Bref. Je suis maintenant en sixième année, et je connais presque par cœur les cérémonies de début d’année. « Interdiction d’entrer dans la forêt Interdite, liste des objets interdits, blablabla… » Finalement, on apporte le Choixpeau. Dans un ordre alphabétique parfait, les premières années sont envoyées dans leur maison, plus ou moins bien accueillis. Je note l’enthousiasme systématique des Gryffy, Serdy et de ma maison, et le peu de chaleur des Serpy face à leurs nouveaux. Toujours aussi pathétiques, ceux là.
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